des petits riens

Voici une recette que j'ai notée un jour sur une enveloppe. Je ne me souviens plus comment je l'ai eue: livre ou connaissance ? Sais plus !!!! Ce dont je me souviens c'est qu'elle vient du sud de l'Espagne ou du Portugal et que, soit disant, elle est très vieille. Ah bon? Pourtant elle est faite avec de la vache qui rit...

Bref. Peu importe! En tout cas le gâteau est très bon , même s'il n'a pas de nom! Mais si quelqu'un en sait un peu plus, ça m'intéresse! 

Voici la recette:

Trois portions de fromage "vache qui rit", 2 yaourts nature, 2pots de sucre, 2 de farine, Un sachet de levure, 75 g de beurre, 3 oeufs et deux pots de lait.

Mélanger le tout.

Mettre dans un moule  petit à hauts bords pour que le gâteau ne se dessèche pas.

Faire cuire un heure à 180°.

Voilà!

Je peux jeter l'envoloppe maintenant!

Petite, le barrage de Poses c'était ma terreur ...

Je me souviens, un jour mes parents nous ont emmenées au Barrage de Poses. J'avais le vertige... Arrivée au milieu du pont, bloquée. Plus moyen d'avancer ! Pour me convaincre de poursuivre le chemin, mes parents m'ont promis une "pomme d'amour" (ces pommes enrobées d'un caramel rouge et plantées d'un bâtonnet, que l'on mange comme un esquimau) que l'on vendait dans la Guinguette à Dédé. Poussée par la gourmandise, j'ai fini par avancer. Suis arrivée au bout du barrage. Mais il fallait revenir à la voiture...  De nouveau le calvaire avec cette eau bouillonnante que l'on voyait entre les poutrelles humides et glissantes sous nos pieds... Lorqu'enfin nous sommes arrivés à la Guinguette à Dédé, j'ai eu ma "pomme d'amour". Mais pas moyen de la manger tellement j'avais l'estomac serré! J'ai fini par la donner à ma soeur: elle n'avait pas le vertige, elle!

Maintenant, j'y retourne: j'ai un peu moins le vertige mais surtout, la passerelle a été sécurisée, refaite avec un plancher en goudron antidérapant et à travers lequel on ne voit plus l'eau bouillonnante...

Tout est calme, reposant...

Quand,  soudain ...

arrive une péniche au détour d'un des méandres de la Seine.

On l'a déjà vu mille fois mais ce n'est pas grave!

On retrourne sur nos pas, tranquillement (ce n'est pas la peine de se presser: tout va lentement sur la Seine!) pour assister au spectacle !

Lentement, l'énorme péniche entre dans le bassin.

Lentement, les "portes" se ferment...

Lentement, le bassin se vide...

Puis, les "portes" s'ouvrent...

et la péniche s'en va vers d'autres horizons.

Elle passera dans le port de Rouen et ira sûrement jusqu'au Havre...

Celle-ci est partie...

mais d'autres restent solidement amarées en attendant le départ...

Et nous, on rentre contents de cette promenade à deux pas de la maison et pourtant si dépaysante!

Il faut être un peu fou pour entreprendre ce type de travail quand on a peu de temps et que l'on travaille!

Voici un panneau que j'ai commencé il y a maintenant deux bons mois. Il s'agit d'un projet proposé par Corinne dont je vous parlais dans l'article sur le chéquier. Je ne sais pas exactement de quel panneau elle s'est inspirée pour nous proposer ce modèle. Il est très certainement inspiré d'une oeuvre de Yoko mais je ne pourrais l'affirmer. De source sûre, je sais qu'elle vient de finir de quilter son travail. Moi j'en suis loin!

J'en suis à la broderie, qui est une étape tout aussi longue que celle de l'application des feuilles et des fleurs. Cela promet!

Voici les photos de quelques détails, histoire de vous prouver que je n'exagère pas et que c'est un travail très long!

J'espère d'ici un mois avoir fini les broderies!

La cuisine, ce sont aussi de petites expériences, pour voir...

     Depuis que je m'étais lancée dans les yaourts, j'avais dans l'idée de faire du fromage blanc. J'avais lu dans un livre qu'il fallait 3 gouttes de présure pour un litre de lait. La première difficulté a été de trouver de la présure! J'ai fait 7 pharmacies avant d'en trouver! J'en ai conclu que je devais être un peu tordue...

    Bref! J'ai mis mes quelques gouttes de présure dans le lait et j'ai mis le tout dans une yourtière munie d'un grand bol. (Il en existe parfois dans certains supermarchés à une dizaine d'euros. Sinon, on laisse le lait à côté d'un radiateur en hiver ou à l'air libre en été.)

   Et le travail s'est fait tout seul!

   Ensuite, j'ai mis le lait caillé dans une passoire munie d'un linge propre et j'ai laissé s'égoutter toute la nuit.

  Le lendemain, il n'y avait plus qu'à déguster!

  Ce que j'ai fait avec du sel, du poivre et du piment d'Espelette que m'a rapporté Jojo du Pays Basque.

Un vrai délice avec du bon pain!

La soupe au chou, un véritable plat d'hiver...

Pour la soupe au chou, il faut qu'il fasse froid depuis un bon moment, qu'on ait envie de se consoler, d'oublier la grisaille, les pieds gelés dans des chaussures trop fines, les nuits trop longues et les jours trop courts. Il faut qu'on ait envie de se refugier dans une maison bien chaude,  pleine de bonnes odeurs de cuisine bien traditionnelle, bien de chez nous !  Histoire de se réconcilier avec l'hiver.

Tout d'abord, on va au marché, on achète des poireaux, un chou, des navets, du jarret de porc demi-sel de chez "Guy-Guy", une saucisse de Morteaux, de la poitrine fumée. Pour les pommes de terre, c'est pas la peine: y'en a dans la cave qu'on a ramenées du Nord, quand on est allé à Gent.

On sort le grand faitout.

On lave un peu le jarret, on le plonge dans l'eau avec la poitrine fumée.On allume le gaz et hop! C'est presque tout fait! Il ne reste plus qu'à  couper et laver tous les légumes, les jeter  tous (sauf les pommes de terre)  dans l'eau une heure après.

On attend encore une heure ( Pas besoin de trouver un prétexte pour ne pas sortir au froid: on "doit" -même si c'est pas vrai- surveiller le feu!) . Ensuite on met la saucisse et les pdt coupées en morceaux. On attend encore une demi-heure.

Après ça, on sort le pain de campagne, le gruyère, la louche et les ramequins.

On met une couche de légumes, une tranche de pain, du gruyère. On arrose avec le jus et on passe tout cela sous le gril du four.

Dix minutes après on peut "se taper la cloche" sans crainte des kilos superflus: ce n'est que de la soupe après tout !!! Bon d'accord: y'a du pain, du gruyère et puis le plat de viande qui nous attend...

Mais c'est tellement bon! Et puis il en reste pour demain soir ... 

La recette en réalité s'appelle "porc Vindaloo"

La recette est tirée également du livre Tambouille. Vraiment ce livre est sympa, je vous le conseille!

     Il faut de l'échine (1.5kg), 15 cl de vinaigre, 15cl d'eau, 10 feuilles de laurier1 c à café de grains de cumin,2 de 4 épices, 1 de curcuma.  Une c à s de grains de coriandre, 3 d'ail surgelé (ou 5 à 6 gousses), une pincée de chili, 3 tours de moulin à poivre.

     La veille on met tous les ingrédients dans une marmite allant au four après avoir coupé le porc en morceaux et on laisse mariner 24 h en tournant de temps en temps.

     Le jour même, on enfourne la marmite 3 heures avant le repas à 150 ° C. On peut ajouter des pdt 30 minutes avant la fin ou faire du riz ou un curry de légumes.

C'est super bon, très parfumé et vite fait!!!!

Allez-y! C'est "trop bien"!

Je suis régulièrement des stages à Neaufles Saint-Martin, près de Gisors, en Normandie, dans les locaux du magasin "Mosaïque". J'y apprends à faire tout un tas de choses: des sacs, des panneaux, des chéquiers, des trousses.

Je suis aux anges car j'adore les tissus japonais, et Corinne, l'animatrice ne jure que par eux !

Corinne prend souvent son inspiration chez Yoko Saïto qui a édité des livres traduits en français  et qui sont de véritables sources d'inspiration et de rêve. Je peux passer des heures et des heures à les feuilleter!

Voici mon "oeuvre":

J'ai trouvé la recette dans le livre Tambouille  de C Boutrolle et C Marécaille publié chez Marabout que je vous recommande si vous aimez les recettes faciles et rapides et que vous avez des enfants petits.

La recette est très facile à réaliser et le résultat sympa comme tout. A condition, bien sûr, d'aimer l'acidité car elle est garantie!

Les ingrédients: 20 cl de jus de citron, le zeste d'un des citrons coupé en petits morceaux , 3 oeufs, 200g de sucre et 2 c à c de maïzena.

Délayer la maïzena dans le jus des citrons et ajouter le sucre. Passer 2 fois 1 min 30 s au micro-ondes puissance maxi. Ajouter les oeufs battus en omelette et mélanger.Passer au micro-ondes 4 fois 1 min 30 s en mélangeant au fouet entre chaque passage. Laisser refroidir.

Le livre dit qu'avec des proportions on peut garnir le fond d'une pâte sablée pour faire une tarte au citron. Moi j'étalerai le lemond curd sur une tranche de pain...

Un stage d'une journée pendant lequel nous apprenons à faire beaucoup de petites choses adorables sans nous prendre trop la tête!

Ce jour-là, avec Régine, dans la boutique d'Arlette "Mosaïque" à Neaufles Saint Martin, près de Gisors, nous avons appris à faire les nounours et à faire le petit sac dans lequel ils sont bien au chaud.

Inutile de dire que j'en ai fait d'autres que j'ai offerts!

Amusant, facile et rapide!

Une façon de marquer l'année et de se préparer pour les fêtes de Noël!

       C'était le dessert de nos grands mères et on se régalait! On attendait avec impatience que mémé verse le riz dans le plat de service et on se battait pour lécher la cuillère en bois tellement usée qu'elle n'était presque plus qu'une tige! Quel plaisir de râcler le fond de la casserole! Quand on ne récupérait plus rien avec la cuillère, on finissait avec le doigt et on mettait avec regret la casserole dans l'évier en attendant le moment du dessert...

       J'ai fait le riz au lait avec la machine à pain, programme confiture. J'aime le faire avec la machine parce qu'il reste plus crèmeux. Presque liquide quand il est chaud mais comme il faut quand il est froid!!!

(proportions : 200 g de riz, 100 de sucre, 1 litre de lait et le parfum qu'on veut. Moi je le parfume à la vanille.)